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[LE PROCES DE MADAME BOVARY]

Dernière mise à jour : 7 mai 2024


Un jour de fête à Paris,

Baudelaire leva sa coupe de cristal :

« J’annonce l'arrivée du procureur Pinard 

Pour son célèbre procès de 1857. »

 

Les Amants de Sambre témoignaient

Les confessions de Madame Bovary 

Derrière les draps de la scène.

 

Le récit commença ainsi :

 

Un après-midi près de la Fontaine,

Le Corbeau repéra un joyau du Nil. 

Quand bien même le Renard l'interpellait

Depuis la rosée du matin avec sa tranche de Camembert,

Son regard restait fixé sur la merveille Wilde.

 

Pour tout vous dire : 

 

Un soir bleu d'été au Nil,

L'hirondelle de Rimbaud livra à Madame Loisel 

Un mot passant de son Prince heureux.

Pendant mille et une nuits,

Ils échangèrent une fraction de leur âme ardent

Pour constituer la Parure aux couleurs lascives.

 

L'impatient jury William S. s'exclama :

 

Ce que vous dépeignez serait qualifié comme

« Beaucoup de bruit pour rien » à Messine.

Passons directement au climax, si vous le voulez bien. 

 

Flaubert encra sa plume depuis son Pot de Bouille :

 

Madame Loisel désavoua ses sentiments

À la réalisation que l'éminent Prince se dénommait Horla:

« Je me meurs ; je suis morte ; je suis enterrée. »

 

La chronique de Bourgogne fit mot dans le Figaro :

 

Aucun acte thérapeutique de Sganarelle 

N'avait pour effet d'épargner Madame 

De ses symptômes demeurées historiques à la Salpêtrière.

 

© Habbine Estelle KIM


Poème original de Maître Habbine Estelle KIM, disponible sur Spotify "POD - POLYMATHIC PODCAST" :


Saison 1 : "Coupable ou innocent ?"

Episode 1 : Poème original de Maître Habbine Estelle Kim sur un procès imaginé de Madame Bovary.


 
 
 

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